Aucune date.. Aucun nom... Des croix sur certains garçons sans doute frères...

— Photo collection personnelle : Famille EYRIGNOUX —   —

Pourquoi mettre des cadres pour des noms que nous ne retrouverons sans doute jamais... ? Cette photo montre les escaliers de Gadaigne, qui montaient aux appartements et servaient parfois de lieu de punition (Souvenirs d'Ernest Granger chez M.Lugaro).
Pierre Cameleyre nous dit :"Ce qui me fait dire 1920, ce sont des détails de costumes qui me semblent correspondre à des détails que j'ai vus sur des photos de ma famille, ma mère et ma tante étaient nées en 1900 et 1902 et il y a des photos où elles sont vers 18/20 ans en compagnies d'amis, d'amies et où je retrouve, ce genre de veste de certains garçons, les chaussures, les cols avec les noeuds en ruban.
Il y a même une photo de mon beau-père et de sa soeur en 1926 où il a le même type de chaussures."
Hélas... Ceci n'est pas un bon critère.. En effet, la mode n'était pas aux nike ou autres super-godillots, changeant tous les 6 mois.. Il n'y a qu'à faire un tour sur les photos de 1909 Damrémont site ecolerusicade, celle de Strasbourg 1919, et celles de Taher... Ce qui vous explique que j'ai laissé une fourchette très large d'années..!
Je crois que nous sommes à l'époque où le photographe ne passait pas souvent.. Qu'il faisait une photo globale de toute l'école.. et peut-être même de la fille de l'instituteur(trice) que l'on distingue au milieu du premier rang.
Ce jour là, était annoncé, et les enfants s'habillaient en grande tenue.. Que l'on ne me fasse pas croire que les mamans qui n'avaient pas de machine à laver, auraient toléré que leurs enfants aillent en classe avec ces superbes boeuds, rabats de dentelles etc.. alors que l'écriture se faisait à l'encre et à la plume sergent major.. le matin on remplissait les encriers, au risque de se tâcher.
En cela les photos anciennes de l'école de Taher montrent bien comment le photographe incluait, sans doute à la demande des parents même les bébés qui n'avaient rien à faire à l'école, et que tous étaient endimanchés.
A vous de nous aider... Suzette GRANGER