Début Juillet 2011, Georges Faucheux nous avait écrit : "Mon père à la STELLINE à Djidjelli a été chef des ROUTIERS (scouts ainés) en 1940/1941 toujours à Djidjelli . J’ai quelques noms en mémoire et 2 ou 3 photos d’un camp."
Mis devant ces photos, Pierre Cassissa.. bien à l'aise dans ses souvenirs de l'époque, est resté "pantois" : il ne reconnaissait personne, n'avait jamais entendu parler d'un groupe de scouts à Djidjelli, autre que "1er DJIDJELLI GROUPE Général de SONIS".
Nous sommes à Pâques 42 : 6 à 7 mois avant le débarquement des Américains, les bombardements, la dispersion des habitants etc... Les chantiers de Jeunesse fonctionnent, et en principe accueillent des jeunes venant d'ailleurs du département. — Avec la pénurie d'enseignants, mon Père, Ernest Granger,
avait été un des rares djidjelliens le faisant sur place car il cumulait travail d'instituteur et chantier de jeunesse. — Par contre, on peut penser que des scouts venus d'ailleurs, étaient dans le chantier de jeunesse, et avaient souhaité profiter de la nature et des chefs, pour vivre une expérience scoute.
![]() "Dans le fort...Georges Faucheux est le 6ème avec les lunettes noires. |
![]() Exercice de "Présentation" dans le Fort - La "figure de gymnastique" confirmerait la thèse "Chantiers" P.Cassissa |
![]() Messe : "Le prêtre qui dit la messe , ami de mes parents , aumônier des chantiers de jeunesse , le père Bartoloméus " Georges Faucheux. |
Fin 1942 : autour du 6 décembre, c'est, en Algérie la mobilisation, et l'organisation de la 1ère Armée française ; les chantiers de jeunesse se mettront à l'abri des
bombardements, puis fermeront.. De cette période, Pierre dit : "Après les bombardements de la ville les mouvements scouts ont arrêté leurs activités, la population s'étant dispersée tout autour de la ville, quand ont-ils redémarrés ?
Les écoles ayant été fermées J'ai suivi mes parents et j'ai vécu à Béni-Bel-Aïd à la ferme de Mr.Pous de Novembre 1942 à Septembre 1945 !"
Avez-vous d'autres souvenirs ?