La Chasse au SANGLIER dans la région de Djidjelli
A vous
Sanglier-2 Sanglier 3
Décembre 2006 : Le Forum s'étant orienté vers ce paradis de la chasse qu'était la région de Djidjelli.. Une place tout à fait spéciale est réservée à ce seigneur des bois de chênes lièges, le sanglier.. Il faut dire que cet animal étant déclaré impur par la religion
musulmane et par la religion juive, mais étant friand des cultures des pauvres fellahs, ceux-ci étaient bien d'accord pour participer à de grandes battues à condition de ne pas y mettre les mains. Ces battues avaient des règles bien précises ; en 1985 j'avais demandé à mon père, Ernest Granger,
de nous les raconter pour le livre de Djidjelli au coeur des babors tome 2 - Pour ceux qui ne l'ont pas, j'ai retapé ces 2 pages que vous pouvez :
à condition d'avoir acrobat reader.
 Retour de battue dans les années 1930 à l'hôtel Pépi - En grand
Identifications : voir photo en grand |
Dans le Tome 2, pour illustrer ce chapitre, j'avais mis deux photos qui m'avaient été adressées par Henri RIBAS : Retour de battue chez les strasbourgeois,
et plus particulièrement à la ferme Barbier.
Pourriez-vous nous donner une date approximative de ces photos, et quelques noms... ?
15/12/2006 : De Paul ISEL : Jules Barbier : grandes moustaches blanches, Emile Mora :tête nue, sac en bandoulière, Emile Tochon : couché par terre, Ribas ?:casque
idem de JC Bloch : Debout, à gauche, en short, avec chapeau, avec lunettes, c'est Monsieur SIBILLA. IL habitait à la gare, près de l'école..
Et maintenant... à vous, histoires et photos !!!!
Dans les années 50 - Ernest Granger se souvient.. On allait souvent à El Hancer, car Ferrovechio nous y laissait chasser ; Une fois j'étais en poste sur une sorte de butte, donc légèrement
en hauteur ; j'entendais du bruit dans les broussailles puis soudain plus rien.. Inquiet, je baisse la tête et vois à mes pieds le sanglier qui me fixait.. Comme dira plus loin Jean Claude, c'était lui ou moi. J'ai tiré, et l'ai tué net.. A ce moment là un bruit se produit derrière moi,
un groupe de 4 à 5 sangliers arrivait. J'ai visé le plus gros et l'ai abattu .. Mais mon fusil n'avait que 2 coups, et les autres se sont enfuis, bien sûr. Cela est resté pour moi mon "exploit". Je me souviens d'un retour de battue où nous avions ramené 8 bêtes.
Jacques Huillet nous ouvre cette fois encore la réserve extraordinaire de diapositives de sa famille..
1960 Jacques découvre l'ivresse et les joies de la chasse .. Ouvrez l'album en cliquant — Photo N°1 correction de Laurent C. ce n'était pas M. Brucker dit Bibi
Tout petit, il en avait aussi connu les "drames"...! "En 1949, mon père ayant abattu une laie, ma mère vit arriver dans l'appartement de la rue Gadaigne, un nouveau pensionnaire qui se nomma : Bambi. Il devait y rester 1 an et demi, s'habituant très bien à la pédagogie et à l'espace vital du cours complémentaire,
au grand dam du directeur - Monsieur Siébert - NB : Il y eut un 2ème Bambi en 61 qui pourra faire l'objet d'une autre histoire" J.H
1966 : Une photo qui n'a pas de prix par Jean Claude Bloch : C'était en 1966, je venais d'avoir un terrible accident de la route : 11 opérations à Garches...
Mon fémur et mon tibia étaient encloués et cela ne tenait pas bien encore...
L'oncle Baptiste, Jean-Pierre Chambon Perrier, Georges Isel, Bébert Pelletier le Lyon, Robert LEMOINE (+) aussi de Lyon, les enfants LONGO et d'autres, ont tout fait pour me faire plaisir.
Ces chasseurs m'ont installé sur un petit banc pliant en plein milieu du chemin où devaient sortir les sangliers repérés la veille.! Mes compagnons sont tous entrés dans le bois pour rabattre à très grands bruits... et Pan! ...C'était le sanglier ou moi...
J'en ai toujours les larmes aux yeux, en observant cette photo prise par Pierre .... Les larmes aux yeux de sentir une amitié solide autour de moi!
Merci! - 16/12/2006
- Le sanglier est toujours là... Histoires d'après 1962
11/12/2006 - De Djamal BARAMA : "Cette histoire est véridique ; elle s'est passée au bled dans les années 80. Un fellah avait réussi à piéger un énorme sanglier qui avait saccagé
son champ de pastèques. Il l'attacha avec une corde à un orme (arbre séculaire) et fit appel à un chasseur du coin pour en finir avec l'animal. Ce pseudo chasseur véritable
"tartarin des temps modernes" se baladait toujours avec son inséparable fusil calibre 12 modèle "manufrance Saint Etienne" et racontait à qui voulait l'entendre son tableau
de chasse impressionant mais jamais vérifié.! Donc notre gugus se présenta devant la bête attachée et fit par la même occasion un cours magistral sur la chasse au sanglier
à une assistance venue en nombre assister à la mise à mort du malfrat. Il insista sur le fait qu'il faut toujours viser la tête de l'animal, tout en joignant le geste à la parole...
Résultat: le coup de feu coupa la corde et le sanglier profita de l'aubaine pour détaler. Ce fût une franche rigolade et le dernier mot revint au fellah dépité qui lança
à notre "tartarin" :"Comment peux-tu rater un sanglier gros comme un panzer de Rommel et toucher une corde pas plus grosse qu'un poil du c.. de ma femme"; Depuis ce jour
on ne l'a plus revu avec son fusil."
Vous voulez connaître les autres histoires ? Cliquez sur : Sanglier 3