Albums de Photos sur le thème du SANGLIER
RETOUR P. Cameleyre
La laie Coco Aux Beni Caïds
Le braconnage organisé
Sanglier 3 1961
Pour ne pas encombrer la page des anecdotes, j'en ouvre une deuxième où je mettrai vos photos.
S'il y en a beaucoup, je créerai à mesure des albums. Suzette 17/12/2006

 De la part de Jacques HUILLET : chasse avec M. Puglierini et son fils avec Papa.1951.
De g à droite : M. Gori, Gilbert Pugliérini, M. Pugliérini, M. Huillet |
— Pierre Cameleyre, qui est resté à Djidjelli
pendant plusieurs années comme coopérant, nous livre quelques souvenirs :"Tout, ici, est postérieur à 1962; mais l'atmosphère est sûrement la même..."
Les commentaires des photos sont de lui - On retrouve dans son choix deux cas de marcassins orphelins ou blessés à la suite d'une battue ; Ernest Granger m'a assuré :
"cela arrivait hélas très souvent".
Cliquez pour ouvrir l'album
Toujours envoyées par Pierre et datant de 1972 - Préparation d'un affût à l'Oued Nil... et, je vous laisse la surprise :
—Dans l'album de Pierre, vous avez fait la connaissance de la laie "Coco"(Photo1) - Voici son histoire : "A Djidjelli, quatre célibataires habitaient la maison, 'Audureau/Camoin/Babillot', en face de chez CEZANO :
Georges Isel, avec Jean-Marie LHOURS (du Massif Central) et JC Bloch avec Robert LEMOINE (+ ) (de Lyon)... Ce n'était pas la place qui manquait !
Un chauffeur de taxi Hafid, nous avait donné un marcassin que nous avions élevé et, "Coco" était devenue rapidement une belle laie de 70 kg.
Elle était très intéressante, elle savait labourer la cour (voir photo). Elle aimait la bière et se dressait sur ses pattes de derrière, devant le bar, en grognant, pour avoir une canette...
Son lit de camp était dans le salon où l'on recevait, le soir pour la partie de bridge avec Marcel EYRIGNOUX.(+)...
Et le comble est qu'elle adorait les dessins industriels du professeur Georges ISEL... Elle en volait souvent un gros paquet pour aller, l'aider à les "corriger ", dans sa niche...
-"Pauvres élèves du LEP Professionnel de Monsieur Mouloud FRADJ" !
Tout le monde l'adorait, n'est-ce pas, les CHAMBON, CAMELEYRE, EYRIGNOUX , Gabriel SARAMITE, Bébert PELLETIER, Robert KNOP, JJ LONGO, GHINTRAN, CATHALA... etc...
Cependant il fallait s'en méfier car, pour jouer, elle mettait son groin entre vos jambes pour vous envoyer dans les airs ....
Et c'est pourquoi les gens accidentés, comme moi, préféraient l'aborder, lui parler et la caresser calmement assis dans un fauteuil... "Jean Claude Bloch - 18-12-2006
 Les béquilles de Jean Claude date la photo de 1966 |
Un autre marcassin orphelin sauvé.... mais pour combien de temps ?
Paul Woods nous a envoyé cette photo de sa maman Riquette Hubault-Woods
— 07/01/2006 - de Jean Pierre CAIRONI :
"Je vous envoie deux clichés qui datent de 1961. On y voit Gilbert Puglierini, Mr Perrachon et moi. Nous étions, à l'époque, Gilbert et moi en poste dans une école à 3 Km de Cavallo totalement isolés dans un camp de regroupement face à l'île de Cavallo, la plage à 300m.
Un endroit idyllique mais alors en pleine zone réputée dangereuse et interdite ; naturellement tout déplacement devait se faire sous protection.
Bref lassés par l'ennui et l'isolement durant de longues soirées, nous nous étions spécialisés dans la chasse de nuit, vêtus de burnous, inconscients du danger mais tellement heureux de braver les interdits.
Que d'heures passées, accroupis au pied d'un arbre ou derrière un rocher à l'affût, guettant le moindre bruit et attendant que la lune veuille bien nous venir en aide. Nous avions appris à être invisibles et nous nous amusions à prendre des risques.
Inconscience de la jeunesse mais moments inoubliables de 59 à 62... nous avions 20 ans !"
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 On l'aura compris.. Ces clichés ont été pris de jour..! |
— Une chasse un peu spéciale : Le braconnage organisé.
Juste un petit rappel : le sanglier, assimilé au cochon est autant "rham" c'est à dire, interdit par la religion musulmane que le cochon. Le départ des habitants chrétiens,
ayant permis leur croissance et multiplication, les destructions de récoltes ont entraîné ce que nous dit Jean Claude : "Le braconnage" était toléré pour la protection des champs de pastèques, de maïs ou de blé..."
Voici donc un album spécial sur la technique employée par les jeunes coopérants :
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